Accompagner un cadeau d’un billet était une obligation, à laquelle souscrivent, par exemple
– René Le Pays dans ses Nouvelles oeuvres, Suite des Amitiés, Amours et Amourettes (1672) (1)
– un anonyme, dans le recueil Suze-Pellisson de 1664 (« Lisdamant à Linise en lui envoyant des fruits de la campagne »)
(1)
A MADEMOISELLE D. B.
Impromptu.
Pour payer une gageure.
L E T T R E XV.
Je vous dois des fraises ou un sonnet. Les fraises sont encore bien rares, un sonnet est bien difficile. Cependant, sans attendre le terme, je vous envoie quatorze vers et plus de mille fraises. Ce font des fruits précipités qui avoient besoin de mûrir ; mais la nouveauté les rend supportables.
(Ed. 1685, vol. 3, p. 249)
De même, à propos d’un panier de pommes de reinette (éd. 1672, p. 308)