Ces vers font allusion aux suites de la campagne de Flandres, telles qu’elles sont encore relatées par exemple dans la lettre en vers de Robinet datée du 7 juin 1670 :
Ces Majestés, sans nul esclandre,
Ayant voyagé par la Flandre,
Et reçu, partout, à l’envi,
Les respects du Peuple ravi,
Tant de la France, que d’Espagne,
Qui couvrait toute la Campagne,
Où paraissaient ces Souverains,
Dont les Aspects sont surhumains :
Ces Majestés, dis-je, adorables,
Et leur Dauphin, des plus aimables,
Ayant reçu les Compliments,
Très honorables, et charmants,
Au nom des Puissances Voisines,
Qui n’ont pu, sans être chagrines,
Et sans grand tintouin dans l’esprit,
Comme d’Illec, on nous l’écrit,
Voir proche à Elles, notre Sire,
Dont la Majesté l’on admire :
Ces Majestés, vous dis-je, enfin,
Retournent, sans faute, demain,
Au Château S. Germain en Laye,
Avec leur Cour brillante, et gaie.