Bien public en elle

« Prenez cette matoise et lui donnez la main :
Toute la ville en corps reconnaîtra ce zèle,
Et vous épouserez le bien public en elle.
L’Etourdi, III, 2 (v. 984)

La plaisanterie figure dans les notes de l’Arlequin Biancolelli pour le spectacle de « La Double Jalousie », joué dans les années 1660 sur la scène du Palais-Royal :

Enfin je lui donne la main et disant que j’ai donc pris une femme pour le service du public, per la communità.
(éd. D. Gambelli, Arlecchino a Parigi. Lo scenario di Domenico Biancolelli, Rome, Bulzoni, 1993, t. II, p. 91)

 

Une version voisine peut être relevée dans la question XXXI de Tabarin (Recueil général des oeuvres de Tabarin, 1626) :

Mondor: – Et la nature commune, quelle est-elle, Tabarin ? Tabarin : – Puisque vous êtes si curieux, je n’osais vous le dire ; mais il n’y a pas de danger de contenter votre curiosité. La nature commune, c’est la nature de votre mère ; elle était ouverte à tout le monde : c’était la porte de la ville, tout le monde y entrait. Oh ! Le curieux philosophe, qui veut savoir que c’est que la nature commune ! Vertu de ma vie !
(oeuvres de Tabarin, Paris, P. Jannet, 1858, p. 78)

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