Avec ces pointes d’or qui me font obéir

« Ou si je daigne aux coeurs faire encor quelques brèches,
Avec ces pointes d’or qui me font obéir »
Psyché, acte V, scène dernière, vv. 1982-1983.

Les flèches d’Amour sont décrites par Ovide dans la fable de Daphné au premier livre des Métamorphoses:

filius huic Veneris ‘figat tuus omnia, Phoebe,
te meus arcus’ ait; ‘quantoque animalia cedunt
cuncta deo, tanto minor est tua gloria nostra.’
dixit et eliso percussis aere pennis
inpiger umbrosa Parnasi constitit arce
eque sagittifera prompsit duo tela pharetra
diuersorum operum: fugat hoc, facit illud amorem;
quod facit, auratum est et cuspide fulget acuta,
quod fugat, obtusum est et habet sub harundine plumbum.

(I, 463-471)

 

L’Amour offensé de ce discours d’Apollon; Que tes flèches, lui dit-il, percent toutes choses; Au moins les miennes auront la force de te traverser le coeur; et tu m’avoueras que ta gloire est autant au-dessous de la mienne qu’un animal est au-dessous d’un Dieu. […] il tira de son Carquois deux flèches dont les effets sont bien différents; car l’une a la force de chasser l’Amour, et l’autre de le faire naître. Celle qui le fait naître, est toute dorée, et sa pointe est aiguë et reluisante; mais celle qui le chasse est émoussée et n’est armée que de plomb.
(traduction de Pierre du Ryer, édition de 1702, pp.25-26)

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