La nécessité, pour le galant, de disposer de la primeur en matière d’actualité littéraire, avait déjà été déclarée ironiquement dans « Les Lois de la galanterie » (1658) de Charles Sorel :
S’il s’imprime quelque Comédie ou quelque Roman, il faut en avoir des feuilles à quelque prix que ce soit, dès auparavant même que les dernières soient achevées, afin de contenter les Dames qui aiment la lecture. Que s’il y a des pièces curieuses qui ne s’impriment point, il faut en avoir la copie bien écrite, soit qu’elles soient de médisance, ou de la galanterie, et d’autre sujet.
(§ XIII)