Au voleur, au voleur

« Oh ! oh ! je n’y prenais pas garde,
Tandis que, sans songer à mal, je vous regarde,
Votre oeil en tapinois me dérobe mon coeur,
Au voleur, au voleur, au voleur, au voleur »
Les Précieuses ridicules, sc. IX.

Le madrigal de Mascarille reprend le motif du « coeur volé », qu’on retrouve dans la chanson populaire.

 

Ainsi, dans le recueil de La Fleur de toutes les plus belles chansons qui se chantent maintenant en France (1614) :

Traître, afin de m’abuser,
Tu me requis l’autre jour
Le coucher que par amour
Ne te voulus refuser.
Pourquoi donc, ingrat moqueur,
T’enfuis-tu, m’ayant surpris,
O voleur, ô voleur, ô voleur,
Rends-moi mon coeur que tu m’as pris.
( p. 386)

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