Apothicaire indigne

« Je ne suis qu’apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir »
Monsieur de Pourceaugnac, I, 5

L’épithète « indigne » est normalement utilisée comme qualification d’humilité par les prêtres :

Il se mit donc à crier : « Monsieur de Laune, si vous me tuez, je vous cite devant Dieu. Je suis sacré prêtre indigne, et vous serez excommunié comme un loup-garou. »
(Scarron, Le Roman comique, 1651, chap. I, 14)

 

Elle apparaît fréquemment dans les signatures :

Denys, prêtre indigne,
De Dieppe, le 1er décembre 1666 (1)

Ruffy, prêtre indigne,
En Avignon, ce 29 décembre 1647 (2)

Fait à Paris, en la maison de mon père, ce vendredi dixième janvier 1687
Sébastien Le Nain de Tillemont, prêtre indigne (3)

(1) source : A. Jal, Abraham du Quesne et la Marine de son Temps, Paris, 1883, p. 482

(2) source : R. Allier, Une société secrète au XVIIe siècle: la Compagnie du Très-Saint-Sacrament de l’autel à Marseille, 1909, p. 231

(3) source : B. Neveu, Un Historien a L’Ecole de Port-Royal. Sebastien Le Nain de Tillemont 1637-1698, Nijhoff, 1966, p. 296

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