Les Amours servent Psyché dans Les Amours de Psyché et Cupidon de La Fontaine (1).
On trouve également une Entrée d’Amours et de Zéphyrs dans le Ballet de Flore, 1669 (2).
(1)
Cependant on avait mis le couvert dans la salle la plus prochaine. Il y fut servi de l’ambrosie en toutes les sortes : Quant au nectar, les Amours en furent les échansons. Psyché mangea peu. Après le repas, une musique de luths et de voix se fit entendre à l’un des coins du plafond, sans qu’on vît ni chantres ni instruments ; musique aussi douce et aussi charmante que si Orphée et Amphion en eussent été les conducteurs. Parmi les airs qui furent chantés, il y en eut un qui plut particulièrement à Psyché. Je vais vous en dire les paroles, que j’ai mises en notre langue au mieux que j’ai pu.
Tout l’univers obéit à l’Amour ;
Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.
Les autres Dieux à ce Dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme.
Des jeunes coeurs c’est le suprême bien :
Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
Sans cet amour, tant d’objets ravissants,
Lambris dorés, bois, jardins et fontaines,
N’ont point d’appas qui ne soient languissants,
Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines.
Des jeunes coeurs c’est le suprême bien :
Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
(2)
Le Printemps était averti de prendre possession du Monde, par l’entrée que le Soleil venait de faire, dans le premier des Signes qui lui appartiennent. Le voilà qui se montre dans le plus bel appareil. Il convie deux Amours qui le suivent, d’aller fondre ce qui reste de glace dans les lieux les plus retirés, et les Zéphyrs qui l’accompagnent ordinairement, de se répandre dans les airs, et d’ouvrir de leur douce haleine le sein de la Terre pour la production des fleurs.
( IVe entrée)