Allons, mettez

« Allons, mettez… – Monsieur, je sais le respect que je vous dois. – Mon Dieu, mettez; point de cérémonie entre nous, je vous prie. – Monsieur… – Mettez, vous dis-je, Monsieur Jourdain,vous êtes mon ami. – Monsieur, je suis votre serviteur. – Je ne me couvrirai point, si vous ne vous couvrez. »
Le Bourgeois gentilhomme, III, 4

Le Nouveau Traité de civilité (1671) d’Antoine Courtin rend attentif aux impairs qu’on peut commettre à l’occasion de salutations de ce genre :

Si vous êtes inférieur, il faut bien se donner de garde, comme nous venons de marquer, de dire à une personne supérieure de se couvrir, ou de vous couvrir vous-même, qu’après qu’il vous l’aura dit; et il faut même résister honnêtement à ce commandement, si cette personne est de très grande qualité ; mais aussi il ne faut pas le lui faire dire importunément trois ou quatre fois.
(éd. de 1728, p. 48-49)

 

Les jeux de scène de salutations avaient déjà été mis en oeuvre dans Le Médecin malgré lui (« couvrez-vous ») et Le Mariage forcé (« mettez donc dessus »).

Le moteur de recherche fonctionne par co-occurence, par exemple, la saisie femmes superstition, affichera uniquement les fiches qui comportent les deux termes, et non toutes les pages qui comportent chacun des termes.