Aimez, aimables bergères

« Usez mieux, ô ! beautés fières !
Du pouvoir de tout charmer :
Aimez, aimables bergères,
Nos coeurs sont faits pour aimer :
Quelque fort qu’on s’en défende,
Il y faut venir un jour :
Il n’est rien qui ne se rende
Aux doux charmes de l’Amour. »
La Princesse d’Elide, Sixième intermède

Le motif pastoral de l’invitation à l’amour se trouve également

– dans le recueil des Délices de la poésie galante (Sercy, 1663) (1),
– dans les Eglogues (1664) de Mlle Desjardins (2).

 

Voir aussi « il est nécessaire d’aimer pour vivre heureusement ».

 

 


 

(1)

Sonnet
Ne perdons point le temps, il est trop précieux,
Vivons et nous aimons, malgré toute l’envie,
Laissons-en murmurer les jeunes et les vieux,
Il n’est rien tel qu’aimer, jeune et belle Silvie.
(Délices de la poésie galante, Sercy, 1663, p. 42)

 

(2)

Et la douceur de l’air, le murmure des eaux,
Des cèdres et des pins la fraîcheur et l’ombrage
Des charmants rossignols l’agréable ramage,
Le souffle des zéphyrs, les échos d’alentour,
Les arbres et les fleurs, tout inspire l’amour.
(Oeuvres de Mlle Desjardins, Eglogue II, p. 9-10)

Le moteur de recherche fonctionne par co-occurence, par exemple, la saisie femmes superstition, affichera uniquement les fiches qui comportent les deux termes, et non toutes les pages qui comportent chacun des termes.