Le comportement qu’Arsinoé reproche à Célimène correspond à celui d’Amathilde dans le Grand Cyrus (1649-1653) des Scudéry :
Non seulement elle ne pouvait concevoir qu’on pût vivre après qu’on n’était plus belle, mais qu’elle était encore de l’humeur de celles qui, parce qu’elles n’ont que seize ou dix-sept ans, mettent la vieillesse dans leur imagination, dès que l’on en a vingt-quatre ou vingt-cinq, et qui sont tellement aveuglées de la jeunesse qu’elles possèdent, qu’elles parlent de celles qui ont cinq ou six ans plus qu’elles comme si elles étaient d’un autre siècle, qu’elles n’eussent plus de part à la beauté et qu’elles ne dussent prétendre tout au plus qu’à la gloire d’avoir été belles.
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