Cet apophtegme est cité également dans :
– l’ « avis au lecteur » des Discours pour montrer que les doutes de la philosophie sont de grand usage dans les sciences (1669) de La Mothe le Vayer :
L’on dit que Socrate donnait à ses disciples ces trois préceptes principaux, de rendre leur esprit recommandable par la prudence, leur visage par la pudeur, et leur langue par le silence.
(Oeuvres, éd. de 1756, V, 2, p. 11)
– le « Prologue du silence », contenu dans Les Fantaisies de Bruscambille, contenant plusieurs discours, paradoxes, harangues et prologues facétieux par le sieur Des Lauriers (1618) :
Socrate conseillait trois choses à ses disciples pendant cette pérégrination mortelle : savoir est, de porter la prudence en l’esprit, la modération au visage, et le silence à la bouche.
(éd. P. G. Brunet, 1863, ( p. 145)