Marolles, traducteur des épigrammes de Martial, explique qu’ « il y en a de si licencieuses qu’il est malaisé d’y toucher sans en prendre quelque tache » (Préface, éd. 1655, n. p.)
Le célèbre parfumeur Martial, valet de chambre de Monsieur, est cité par Loret, lettre du 9 novembre 1652 (1), ou dans Le Parfumeur français (1693)(2).
(1)
De Monsieur, un valet de chambre,
Ce grand vendeur de musc et d’ambre,
A savoir le Sieur Martial,
Se voulant montrer jovial,
Fit par pure réjouissance,
Un festin de rare importance,
A douze de ses compagnons […]
(édit. Ravenel, t. I, p. 306)
(2)
S’il m’est permis de passer de l’Histoire Sainte à celle de nos jours, le plus grand des Monarques qui ait jamais été sur le Trône s’est plu à voir souvent le sieur Martial composer dans son cabinet les odeurs qu’il portait sur sa sacrée personne […]
(Au Lecteur, n. p.)