Toute la parenté

« Et celui qui est de si bonne humeur? là… Monsieur votre…? – Mon cousin l’assesseur ? Justement. – Toujours gai et gaillard. […] Madame votre tante; comment se porte-t-elle ? – Elle est morte depuis six mois. – Hélas la pauvre femme! elle était si bonne personne. – Nous avons aussi mon neveu le chanoine, qui a pensé mourir de la petite vérole. […] je ne connais autre. – Il dit toute la parenté. »
Monsieur de Pourceaugnac, I, 3

Le goût que manifestent les provinciaux pour la déclinaison de leur parenté avait fait l’objet d’une notation dans La Précieuse (1656-1658) de l’abbé de Pure :

Je le mis sur les nouvelles de son pays et de sa province. Aussitôt il reprit ses sens et, comme revenu de sa pâmoison au nom de sa patrie et des lieux de sa naissance, il se mit à me conter tout ce qui s’était fait depuis de longues années dans son village, dans son voisinage, par le gouverneur, le lieutenant du roi, Monsieur le comte tel, Monsieur le marquis, jusqu’au détail de sa basse-cour.
(:::(éd. Magne, Paris, Droz, 1938, t. I, p. 228)

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