Dans son « Remerciement présenté au roi » (1663), Pierre Corneille écrivait :
Ainsi du Dieu vivant la bonté surprenante
Verse, quand il lui plaît, sa grâce prévenante ;
Ainsi du haut des Cieux il aime à départir
Des biens dont notre espoir n’osait nous avertir […].
Tel est l’épanchement de tes nouveaux bienfaits ;
Il prévient l’espérance, il surprend les souhaits,
Il passe le mérite […].
[…]
Son excès dans mon coeur fait des troubles étranges.
(Pierre Corneille, Remerciement au roi)