Mais quoi

« Mais quoi ? que feras-tu, que de l’eau toute claire,
Traversé sans repos par ce démon contraire ?
L’Etourdi, III, 1 (v. 919-920)

L’expression « mais quoi » était fréquemment utilisée pour favoriser une transition dans les monologues tragiques.

 

On la retrouve, par exemple,

 

– à la scène IV, 1 de La Mariane (1637) de Tristan l’Hermite :

Je suis à la punir justement animé
Mais quoi, faire périr ce que j’ai tant aimé ?
( p. 78)

 

– à la scène V, 1 de la Médée (1639) de Corneille :

Ils sont trop criminels d’avoir Jason pour père,
Il faut que leur trépas redouble son tourment
Il faut qu’il souffre en père aussi bien qu’en amant.
Mais quoi ! j’ai beau contre eux animer mon audace,
La pitié la combat, et se met en sa place.
( p. 79)

 

L’hémistiche « mais quoi, que feras-tu ? » figurait également, en tant que question adressée à un protagoniste, dans le Scévole (1647) de Pierre Du Ryer (II, 3 p. 39).

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