Lier promptement toutes ces choses ensemble

« pour lier promptement toutes ces choses ensemble »
Les Fâcheux, Préface

En parlant de « lier » les actions entre elles, tout comme en utilisant les termes d’ « épisodes », de « noeud », ou de « dessein », Molière reprend la terminologie employée par les théoriciens contemporains.

 

La « liaison » des actions ou « manière dont une action est produite par l’autre » est notamment envisagée par Pierre Corneille :

 

– dans son Discours de la tragédie [1660] (1)

 

– et dans son Discours des trois unités :

Ces personnages qui deviennent muets lient assez mal les Scènes (2)

[Ammon et Achorée] ne s’arrêtent que pour […] lier [les scènes] avec celles qui les précèdent; (3)

(2) ibid., p. 137.

(3) ibid.

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