Pour la scène de feint couronnement d’Hortensius, qui a lieu au livre XI du Francion (1633), on fait revêtir au pédant un habillement grotesque :
Raymond envoya quérir dans sa garde-robe un petit manteau fourré, dont le dessus était de satin rose sèche, lequel servait à mettre quand l’on était malade. Il dit à Hortensius : « Mettez ceci sur vos épaules. Ces Polonais vous respecteront davantage, voyant que vous êtes déjà habillé à leur mode ; car ils se servent fort de fourrure, d’autant qu’il fait plus froid en leurs pays qu’en cettui-ci ». Hortensius était si transporté qu’il croyait toute sorte de conseils : il mit ce manteau librement, et s’étant assis sur une haute chaire, suivant l’avis de Francion, tous les autres demeurèrent à ses côtés debout et tête nue, comme pour donner opinion aux Polonais qu’il était grand seigneur.
(éd. de 1668, p. 319)
(voir également « une certaine grande dignité de son pays » et « ambousahim oqui boraf »)