Les créations de verbes à partir d’une préfixation en « dés »- ou en « dé » produisent un effet comique, dont la comédie des années 1640-1650 s’est beaucoup servie :
– « désaffronte » (Thomas Corneille, Les Engagements du hasard, 1647, II, 5).
– « désembalconner » (Paul Scarron, La Fausse Apparence, 1663, II, 8, p. 32)
– « démétaphoriser » (Don Japhet d’Arménie, 1653, I, 2, p. 6)
– « déchambellaniser » (Don Bertrand de Cigaral, 1652)