Dés-

« Donnez-lui le loisir de se désattrister »
L’Etourdi, II, 3 (v. 564)

 

« Je me dessuisse donc et redeviens moi-même. »
L’Etourdi, V, 5 (v. 1824)

 

« Mais est-ce un coup bien sûr que votre Seigneurie
Soit désenamourée, ou si c’est raillerie ? »
Dépit amoureux, I, 4 (v. 249-250)

 

« Et l’on me dés-Sosie enfin
Comme on vous dés-Amphitryonne »
Amphitryon, III, 7 (v. 1860-1861)

Les créations de verbes à partir d’une préfixation en « dés »- ou en « dé » produisent un effet comique, dont la comédie des années 1640-1650 s’est beaucoup servie :

– « désaffronte » (Thomas Corneille, Les Engagements du hasard, 1647, II, 5).
– « désembalconner » (Paul Scarron, La Fausse Apparence, 1663, II, 8, p. 32)
– « démétaphoriser » (Don Japhet d’Arménie, 1653, I, 2, p. 6)
– « déchambellaniser » (Don Bertrand de Cigaral, 1652)

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