L’héroïne de la pastorale Les Charmes de Félicie (1654), jouée six fois par la troupe de Molière en 1660, se tenait elle aussi à l’écart des jeux afin de fuir les galants :
DIANE :
Oui je hais ce grand bruit, et ma libre-pensée
D’un spectacle si long n’est plus embarrassée.PHILINTE :
Sortir si tôt des jeux, quel est votre souci ?DIANE :
Je fuis des importuns, et j’en retrouve ici.PHILINTE :
Quoi, donnez-vous ces noms à qui vous rend hommage ?DIANE :
Ce qui ne me plait pas m’importune et m’outrage.PHILINTE :
Ne quitterez-vous point ces rigueurs quelque jour ?DIANE :
Oui, quand vous n’aurez plus ni d’espoir, ni d’amour.
(Les Charmes de Félicie, tirés de la Diane de Montemayor, pastorale, Paris, G. de Luyne, 1654, I, 2, p. 3-4)