» Princesses, que dites-vous de ce jeune prince ? Avez-vous remarqué de quel ton il l’a pris ?
– Il est vrai que cela est un peu fier.
[…]
– Ne trouvez-vous pas qu’il y aurait plaisir d’abaisser son orgueil, et de soumettre un peu ce coeur qui tranche tant du brave ?
[…]
– Prenez garde, Madame, l’entreprise est périlleuse, et lorsqu’on veut donner de l’amour, on court risque d’en recevoir. »
La Princesse d’Elide, II, 4
Cette scène est librement traduite d’une scène de la comédie El desdén con el desdén (1654) d’Agustin Moreto :
DIANA
Cintia, ¿ has oído a este necio ?
¿ No es graciosa su locura ?
CINTIA
Soberbia es.
DIANA
¿ No será bueno
enamorar a este loco ?
CINTIA
Sí, mas hay peligro en eso.
DIANA
¿ De qué ?
CINTIA
Que tú te enamores
si no logras el empeño.
( Première journée, v. 1000-1006)