Dans Stratonice de Quinault (1660), Antiochus, parlant de sa passion amoureuse, disait de même :
Ce sang impétueux que vous m’avez donné,
Qui contre mon repos est toujours mutiné ;
Ce sang qui de mon coeur s’est rendu le complice ;
Ce sang qui ne sert plus qu’à nourrir mon supplice,
Et qui par la fureur d’un amour violent,
S’est changé tout entier en un poison brûlant :
Car enfin désormais je ne le puis plus taire,
Cet amour qui me brûle, et qui me désespère.
(V, 3, p. 142 ; Antiochus s’adresse ici à Séleucus)
Dans Le Misanthrope, Alceste désignera l’amour qu’il éprouve pour Célimène comme « le poison qui me tue ».